Il n'est jamais entré dans un musée, il ne lisait que Paris-Normandie et se servait toujours de son Opinel pour manger. Ouvrier devenu petit commerçant, il espérait que sa fille, grâce aux études, serait mieux que lui. Cette fille, Annie Ernaux, refuse l'oubli des origines. Elle retrace la vie et la mort de celui qui avait conquis sa petite «place au soleil». Et dévoile aussi la distance, douloureuse, survenue entre elle, étudiante, et ce père aimé qui lui disait : «Les livres, la musique, c'est bon pour toi. Moi, je n'en ai pas besoin pour vivre.» Ce récit dépouillé possède une dimension universelle.

Quand Arsène Lupin rencontre Sherlock Holmes … Leblanc réalise ici, en 1908, le premier crossover de la littérature !
«Vous serez le Conan Doyle français», lui aurait lancé son éditeur. Deux méthodes d’investigation s’opposent : la déduction à la Sherlock, fruit d’une méticuleuse analyse des indices, et la réflexion à la Lupin. Le génie du gentleman-cambrioleur, enquêteur à ses heures, est de trouver l’explication qui rend réel le mystère pourtant le plus invraisemblable. Avec toujours le panache d’un Cyrano en prose.

La poésie de Beyrouk plane au-dessus de ce récit poignant.

Une jeune femme libre, Saara, resplendissante au milieu des pudeurs de la ville. Un petit mendiant sourd-muet qui entend tout et refoule ses colères. Un Cheikh, sage parmi les sages d’une paisible oasis, perturbé par une passion interdite. Une administration corrompue, qui veut ériger un barrage sur les cœurs des gens. Et une montagne d’où s’échappent, le soir, d’étranges grondements.

S’il dénonce férocement les injustices sociales, le grand auteur mauritanien en appelle aussi au respect de la nature, ainsi qu’à l’ancrage dans la tradition pour mieux se préserver des tentations violentes. Il nous livre là un texte enchanteur, sensuel, empli de spiritualité et d’émotion.

Une histoire captivante qui commence avec une fête inaugurale du carnaval de Venise, révélant une trame tragique.

Ce roman met en lumière la vie de Roger Casement, qui, confronté à l'exploitation inhumaine au Congo et en Amazonie, lutte pour un monde débarrassé du colonialisme tout en aspirant à l'indépendance de l'Irlande. Son engagement humanitaire devient une référence, mais son action politique le mène à un destin tragique, marquant ainsi une trajectoire passionnante et captivante.

لم أقدر على التفوّه بأيّ حرف، كلّ كلمة كانت كالسوط تجلدني وتشعرني بفداحة الخطأ الذي ارتكبته، أشعرتني بأنّي أجرمت في حقّي وفي حقّ بابا، بانت كلّ الحقيقة في كلامه، عرّتني وفضحتني وجعلتني أدرك حجم تفاهتي وغبائي، وشعرت بغصّة كبيرة في حلقي وأنا أجيب : لم أكن أرى الأمور بهذه الصورة، أنا ولدت وتربّيت هنا واعتبرت أنّ من حقّي عيش حياتي كما أريد أنا ككلّ أندادي، أن أقرّر مصيري، أن أختار أنا ما أريده وكنت أصطدم بآراء بابا، كنت أراها كالقيد الغليظ تكبّلني، رأيت فيها تشدّدا وتخلّفا ومن هنا بدأت خلافاتنا

Sur un îlot isolé de la côte atlantique, Alec, un dessinateur, et Eve, une ancienne auteure célèbre, vivent en solitaires jusqu'à ce qu'une panne de communication les oblige à se rencontrer. Grâce à l'aide d'un ami influent, Alec découvre peu à peu l'origine de ce black-out, qui bouleverse leur vie et les confronte à des événements inattendus. Ce récit captivant d'Amin Maalouf explore les thèmes de l'isolement, de la rencontre et du changement irréversible.

ATTENDEZ, UN INSTANT…
Savez-vous combien de temps il a fallu pour résoudre ces enquêtes ? Surement plus que pour les lires, une fois décortiquées.
À travers la belle Tunisie des jasmins et des chéchias, la Tunisie lumineuse et chaleureuse, qui laisse tout le monde goûter à sa joie de vivre, l’Inspecteur Rayan Ben Abdallah va percer les mystères et les intrigues de crimes sordides, obscurs et parfois irrésolus. Pourtant la force morale et l’intelligence de l’inspecteur sont capables d’en venir à bout et de démasquer les assassins les plus habiles et aguerris. Histoires d’amour, d’argent, d’héritage sont à la base de ce recueil. A vous, une bonne et intime lecture.

La peinture d’un monde puritain et paillard à la fois, avec ses coutumes, ses babils, ses «sociétés» masculine et féminine distinctes.

Par un de ces hier, vieux d'une éternité, par un de ces ailleurs distant d'un monde, par une de ces aubes qui soulèvent siècle et millénaire, il fut un temps pour le sacrifice, une époque nébuleuse de ténèbres, où par le meurtre des gosses, on veillait à apaiser la colère des dieux, je n'ai pas d'enfant, je n'ai pour offrande que mes mots, mes phrases brulées, calcinées dont la fumée je l'espère, remonte vers la demeure céleste, de Zeus, de Tanit et des anges oisifs. Si les dieux perpétuellement enragent, c'est qu'à chaque humaine naissance, ils perdent quelque chose d'eux même, une lumière, un souffle, une tentation, qu'on leur arrache plus qu'ils ne les donnent. Alors holdup les amis, allons trinquer et fêtons l'inespéré butin de nos jours et même celui inavouable de nos nuits.

Tout se fond, se confond et, à terme, s'effondre. Présent et passé se mêlent délibérément. Temps et espace se confrontent, perturbant mon atmosphère, bouleversant mon existence, et dévastant ma vie.
Je n'y suis plus. Je ne suis rien. Je me perds. Je m'oublie.
Je n'en peux plus.
Qui suis-je ?
Le présent s'effondre. Le passé s'installe.

Raouf Medelgi : " l'heure où la désillusion s'empare de chacun et s'enracine de plus en plus dans le cœur du Tunisien, où la production littéraire post-révolution dépeint une société à la dérive, en proie au désenchantement et à la violence, Le Miracle de Méméti se place en porte-à-faux du pessimisme latent car si la situation est délicate, la foi en un avenir meilleur n'est pas impossible. "