

Quand la lourde porte métallique se referma derrière moi dans un claquement auquel rien ne m'avait habitué, je me suis retrouvé face à un groupe hétéroclite : des jeunes, des vieux, des balafrés, des visages crispés et d'autres étonnamment clairs. Une odeur insoutenable de pisse et de vomi envahissait ce lieu sombre. Il y avait juste la place pour me tenir debout face à ce groupe. Ma chemise blanche et mon pantalon marron clair bien repassé juraient avec l'atmosphère régnante. j'avais vingt ans.