En 1874, Ali Ben Ghdahem de la tribu des Majeur mène une insurrection contre le pouvoir beylical. Par son éloquence, il rallie les tribus qui le nom-ment Bey el Omma. La répression beylicale est sanglante et la Tunisie, exsangue, glisse vers le protectorat français en 1881. Dans ce roman, Alia Mabrouk évoque le désespoir du monde rural et citadin, ainsi que la cupidité des dirigeants corrompus par les grandes puissances. De cette révolte naîtra la notion d'Etat, annonçant la lutte pour l'indépendance.