Pour Akakii, une telle scène était toute nouvelle. Depuis plusieurs années, il ne sortait pas le soir. Il s'arrêta avec curiosité devant les vitrages d'un marchand de tableaux.
Une des gravures exposées aux yeux des passants attira un instant son attention. Elle représentait une femme qui ôtait son soulier et laissait voir un joli pied, tandis que par une porte entr'ouverte un jeune homme l'observait, un jeune homme avec de larges favoris et des moustaches. Akakii, après avoir regardé cette gravure française, secoua la tête et s'éloigna en souriant.