مدينة حمام الشط الشهيدة تذكر من نسي وتعلم من جهل بالعدوان عليها. إن حادثة العدوان خلفت ضحايا وقصصا مؤلمة عتن أسر عديدة. والمسرحية تطرح صورة معبرة ومؤثرة عن تبعات ذلك الحدث الدامي والخالد كخلود الشهداء

Tunis, Capitales des Hafsides

هذا الكتاب هو ما وراء ما وُثّق وما لم يُوثّق، فيه البعض منكم والبعض مني، والكثير من زخم العمر؛ عمر نَهَشته تراصّ الأحداث أمام هشاشة النوايا وضيق الأفق ... وطالما أنه كما ذُكر، لا يتقيد بأي نوع من أنواع المناهج: لا التوثيقية، ولا النقدية، ولا السردية. هو انفعال يتعرّى للعموم دون استشارة صاحبه، نخرجه على عِلاته إيمانًا منا بالتشاركية والتوزيع العادل للقرف ... - توفيق الجبالي

Une écriture de liberté qui vous porte à travers d'innombrables voyages, réels ou inventés, dans un Orient subjectif, vous conduisant au plus près de l'être. On y retrouve, au cœur, la femme et l'homme, dans une altérité originelle, fondatrice. Charnel et spirituel se conjuguent incessamment, poussent les limites vers la lumière.

Volontairement mystérieuse et discrète sur son identité, Delphine H. nous dévoile l'histoire de sa mère, une jeune fille issue d'une famille de paysans modestes, accablée d'une double peine car souffrant d'un léger handicap mental et en état de grossesse suite à un viol.

Impressionnant de réalisme, si émouvant et parfois drôle, ce récit imaginaire fort et vif de Delphine H. décrit avec lucidité le regard impitoyable que porte la société sur le handicap et la condition de «fille mère» dans la Tunisie des années 70 - 80.

Une histoire de déboires et d'amour qui ne laissera personne indifférent.

لم أقدر على التفوّه بأيّ حرف، كلّ كلمة كانت كالسوط تجلدني وتشعرني بفداحة الخطأ الذي ارتكبته، أشعرتني بأنّي أجرمت في حقّي وفي حقّ بابا، بانت كلّ الحقيقة في كلامه، عرّتني وفضحتني وجعلتني أدرك حجم تفاهتي وغبائي، وشعرت بغصّة كبيرة في حلقي وأنا أجيب : لم أكن أرى الأمور بهذه الصورة، أنا ولدت وتربّيت هنا واعتبرت أنّ من حقّي عيش حياتي كما أريد أنا ككلّ أندادي، أن أقرّر مصيري، أن أختار أنا ما أريده وكنت أصطدم بآراء بابا، كنت أراها كالقيد الغليظ تكبّلني، رأيت فيها تشدّدا وتخلّفا ومن هنا بدأت خلافاتنا

Très jeune, Rahmana est d'une grande beauté. Elle fait tourner les têtes et fait battre les cœurs. Mais elle est condamnée à vivre dans l'infortune. En effet, ses rêves sont trop grands pour trouver leur réalisation dans le cadre du faubourg de Bab Souika. Une telle beauté n'est pas destinée à être enfermée dans une maison ordinaire. Ce serait un crime. Or, non loin de chez elle, à un jet de pierre, s'élèvent les palais somptueux. Du fond de la médina, son ambition la projette vers les hauteurs de La Kasbah, vers la gloire, la vie dans l'aisance et le pouvoir. Certes, seuls quelques pas séparent la jeune fille du palais mais nombreux sont les obstacles qui se dressent sur son chemin pour l'empêcher d'atteindre son but.

Pierre et Françoise forment un couple libre, observé avec admiration et jalousie par leur entourage. Françoise s'est prise d'affection pour une jeune femme qui vit à Rouen et peine à définir son avenir : Xavière. Elle décide de l'accueillir à Paris pour tenter de la guider.

Par son attitude désinvolte, Xavière va amener Françoise à s'interroger sur son existence et sa relation avec Pierre, afin d'assumer sa liberté et celle des autres.

J'avais dix-sept ans, uniquement. J'avais des rêves, des ambitions … Je voulais terminer mes études, devenir enseignante, orner ma vie, visiter les musées, les îles et les pays. Je voulais être libre comme la mer, comme l'air, comme le vent! Je voulais être une femme indépendante. Je n'ai jamais aimé le sentiment d'être possédée. Mon désespoir était profond, si profond. Aux vacances d'été, tout était préparé. Je me résignais à mon destin. J'ai porté une robe blanche comme toutes les mariées.