دعوني أعرفكم على نفسي، أي الشيطان ايفان لأن الكاتب الحقير لن يبرر لكم أفعالي. أنا أعاني من ألم الشقيقة المفرط منذ كنت في سن الرابعة عشر، بعدها بعام بدأت بتناول المهدئات من نوع -اتيفان- الحبة الصفراء كانت تساعدني على النوم والكتابة... فقدت عذريتي مع عاهرة عشرينية في عمان مقابل ثلاثين دينار وذلك بعد تعاطي المهدئات بشهرين...

أنا لايدس إبن النار، أدعوك إيفان، إبن لايدس و حفيد النار حارس الباب الثالث للجحيم، بالرجوع إلى بني جنسك و إلا سخرت خدمي كلهم لأذية القريبين منك من بني البشر، عليك العودة قبل اليوم الثالث عشر من الشهر الثالث لهذا العام، و إلا بعزته و جلاله سأقوم بنقل الجحيم إلى حيوانات أحفادك وصولاً إلى آخر نسلك، لك فرصتك الثانية، ولإثبات و لأنك عليك شرب دم الغزال حتى ذلك الوقت مع السادسة فجراً...

Dans l'Irak rural d'aujourd'hui, sur les rives du Tigre, une jeune fille franchit l'interdit absolu : hors mariage, une relation amoureuse, comme un élan de vie. Le garçon meurt sous les bombes, la jeune fille est enceinte : son destin est scellé. Alors que la mécanique implacable s'ébranle, les membres de la famille se déploient en une ronde d'ombres muettes sous le regard tutélaire de Gilgamesh, héros mésopotamien porteur de la mémoire du pays et des hommes.

Je revenais du collège quand j’ai rencontré Bella. Une aprés-midi de novembre, morose. Un garçon triste, chétif, une tête à claques, la tête baissée, la peur qui habite ses tripes, et parfois, l’envie d’en finir. On n’imagine pas ce que ressent un enfant quand il faut qu’il se fasse encore plus petit qu’il n’est, quand il n’a pas droit à l’erreur, quand chaque faux pas prend un air de fin du monde. Mais en l’entendant, ce jour-là, j’ai redressé le menton.

Cinq femmes audacieuses, hors norme, qui ont forgé l’histoire de la Tunisie.

« Elissa-Didon, l’antique fondatrice de Carthage,

Aïcha Sayida Manoubia, la sainte du XIIIe siècle,  

Aziza Othmâna, princesse dans la Régence,

Habiba Menchari, la féministe de 1929,

Habiba Msika, actrice et chanteuse adulée des années 1920.

Ces cinq Valeureuses ont laissé une trace si profonde dans les mémoires tunisiennes qu’elles sont devenues des mythes.

Chacune, à sa façon, a franchi la frontière du monde où les femmes sont invisibles pour entrer dans l’Histoire.

En racontant leurs vies, j’ai voulu comprendre pourquoi elles incarnent encore aujourd’hui des figures vivantes de la liberté. » Sophie Bessis