في المحصلة، الحياة أسطورة نبتدعها لنبرر وجودنا، وفي محصلة شبيهة فإن جنوحنا نحو ضرورة تبرير هذا الوجود هي سره والإثبات الوحيد على كينونته، أي على وجودنا

Je prends mon envol au rythme des rimes ** Poussée par la résonnance des mots ** Aucun point n'arrête mes phrases ** Rien ne fait ployer mon verbe ** Ni prophètes, ni anneaux ** Le sourire au coin du cœur ** Deux colombes impriment le bas de mon dos ** Divinement imparfaite ** Imparfaitement divine ** Les chemins balisés ne peuvent draper ma peau ** Aux destins doucereux ** J'offre le sang de mes écorchures ** Telle une mer en rage ** Je ne tourne jamais la langue ** Je crache mes mots ** Aucun honneur ne traîne entre mes jambes ** Mon sein est nu ** Ma rose est savoureuse ** Mes racines sirotent ma terre ancestrale ** Mon âme emboîte les chemins du monde ** La liberté comme seul drapeau ..

المدينة مشروع أؤمن به أريده أن يتحقق وسيكون ملاذا لي ولأمثالي ... همست بعد صمت : حتى وإن كان حلما ... أليس من حقي أن أحلم وأن أحب وأن يكون لي حبيب وأطفال ينادونني " أمي " ... أود أن أعيش ... أن أفرح وأخرج وأتجول في أريحية وأمان ... أتعبني النهار وأقنعته ودواؤه ... لا تهمني البقع البنية التي تغمر وجهي ... بين أضلعي يخفق قلب يهفو إلى التشبث بالحياة ومعانقة الوجود وإن كانت ساعات الليل قليلة فهي أرحم من ضياء النهار

"Les quatre et une saisons" est un recueil de poèmes empreint de sensibilité, qui explore les saisons comme métaphores de la vie humaine. Le printemps symbolise l'éveil et la renaissance, l'été incarne la vitalité et la contemplation, l'automne reflète la mélancolie et les souvenirs, tandis que l'hiver représente le repos et la préparation à une nouvelle renaissance. Chaque saison dévoile des aspects profonds de la condition humaine, emmenant le lecteur dans une odyssée intime à travers les cycles de la vie.

على غرار الملاحم الشعرية الكبرى, يسعى الشاعر في الصفر إلى إعادة تصوير السعي الإنساني المحموم و المأساوي نحو كشف كنه الوجود. الصفر : بحث عن فجر المنطلق والأس الأول وعلة العلل. مزيج فريد بين شاعرية المسير وتراجيدية المواقف

On se croit tous maîtres de notre destin quand d'un seul coup, on ne l'est plus.

Quarante minutes de sommeil changent ma vie, moi, Shayan, un jeune allemand de vingt-neuf ans. Tout juste sorti d’un échec sentimental, je croise par hasard une jeune fille irrésistible venue faire un stage de médecine en Allemagne. Croyant être tombé amoureux de Sophia, une belge d’origine italienne, je vis avec elle les meilleurs... et les pires moments de ma vie.

On nous dit tous que l'amour nous rend aveugle. Je confirme! J'étais aveugle, je n'ai pas vu les choses venir. Pourtant, beaucoup m'avaient prévenu, certains par sagesse, d'autres par jalousie. Qu'importe... le résultat est le même. Je repars à zéro, comme Sisyphe.

كلّما صُغْتُ بالدَّمعِ والتَّنْهِدَاتِ مَعْنى
تَبَسَّمَ وَعْدٌ
وَعَادَتِ الرّوحُ
لِجِسْمِ شقيّ
أَثْقَلَتْهُ الوُعُود
هُوَ حُبُّهَا
يبذُرُ في الشَّعْرِ مَفْرَدَاتِ الوُجُود
فَتَحْلُو الْكِتَابَةُ
وَلا أَسْأَلُ عَمَّا تَحِيكُ أَيَّامِي وَعُمْرِي مِنْ صُنُوفِ العَذَابُ
لأني
نَقَعْتُ
في الحِبر
قلبي
فَذَابْ

إن مشاعرنا جزء منا إذا أخفيناها أخفينا جزء من شخصيتنا، أنا كبت مشاعري بما يكفي إلى أن تحولت إلى خلايا سرطانية قد تودي بحياتي، بما أني الآن هنا، على الحافة بين الموت والحياة، قررت أن ألفظ كل ما ينهشني من الداخل، أن أتقيأ هزائمي وانكساراتي، أن أتحرر من مشاعري الدفينة القاتلة، قررت أن أشفى من مرضي، لن يطالني الموت هذه المرة، سأسرق عمرا جديدا من فكه

A l'âge de huit ans, un jeune garçon reçoit pour son anniversaire, de la part de ses parents, deux présents qui vont façonner toute son existence : le livre de Saint Exupéry, le petit prince, et le poème de Kipling "tu seras un Homme mon fils" encadré, chiné dans une brocante. Il essayera, une grande partie de sa vie, de percer le secret partagé par le renard ; "On ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux". Il ira à la rencontre de cet essentiel qui permettra d'écrire, à son tour, un poème sur la vie pour le transmettre à tous les enfants du monde, les petits et les grands, et à toutes les générations futures. Un cadeau pour la vie ...

Elle est sur le pont d'un bateau qui traverse Gibraltar. Elle se sent palpiter, dans la lumière de l'eau et du ciel. Elle part. Elle pense à Ibn Battouta et au temps des voyages sans papiers. Elle pense à ceux qui sautent le mur, qui attendent des jours et des semaines, cachés sur les hauteurs , tendus vers leur but, avant de s'élancer sur le mur pour atteindre l'autre côté, là où on leur interdit d'aller. Elle pense au temps où elle n'avait pas de papiers pour rester de l'autre côté, elle pense au temps où des hommes en armes ont traversé le détroit et au temps où des hommes en armes l'ont franchi encore en sens inverse, fuyant devant ceux-là mêmes dont les descendants ont carrément construit un mur en béton surmonté de barbelés et de miradors, croyant couper ainsi le passage ...

… Mais, curieusement, l'image initiale qu'il avait de cette femme n'a nullement été altérée dans son esprit. Sa silhouette mince, son regard profond, son sourire d'une douceur infinie, ses gestes si calmes s'y étaient imprimés à jamais. Se mentirait-il donc à lui-même s'il refusait d'admettre que c'était bien le souvenir des années de sa vie avec Beya qui avait envenimé les premières années de son mariage avec Jamila ?

L'histoire de chaque femme est un conte original et admirable. Alors, quand cette histoire est celle d'une petite algérienne transformée en femme tunisienne, cela devient magique !