Je t'écris pour la centième fois. Mais tu ne recevras jamais mes lettres parce que je ne te les enverrai pas. "Pourquoi?"... Tu me connais assez pour savoir que ce n'est pas une question de courage pour le fou que je suis. C'est bien plus profond que cela. Et je ne veux en parler à personne... du moins pas maintenant.

Tu sais? Ces-temps-ci ton visage enfantin ne me quitte point... et à vrai dire je ne sais plus si c'est mon amour pour toi qui me joue des tours ou si c'est la morphine. Et au point où je suis, je regrette de te dire que ça m'est égal.

Manoubia aurait pu soit travailler dans une usine textile, soit rester à la maison, soit épouser un garçon de son quartier.

Au lieu de cela, elle s'est retrouvée dans l'univers glauque de la prostitution.

Elle dut subir les fantasmes les plus tordus de ses clients, et perdit même des dents suite à un coup de poing.

Manoubia qui aspirait à l'amour et à une vie de famille tranquille, devait quitter le plus vieux métier du monde, il y allait de sa survie. Mais saura-t-elle en sortir indemne.

Après avoir été Manoubia la prostituée, puis Madame Sandy la proxénète connue et reconnue comme le loup blanc, elle était devenue Madame Dora Ben Said, grande femme d’affaires respectée par ses pairs et épouse du Docteur Alexandre de Pontillac, éminent psychiatre parisien.

Alors qu’elle n’aspirait qu’à vivre une vie en toute tranquillité avec son mari et que tous ses ennuis semblaient être derrière elle, un mystérieux investisseur essayait de mettre main basse sur la clinique de son époux, et sur sa propre société de promotion immobilière.

Une longue bataille parsemée de coups bas, de chantage et de drame va alors s’engager entre Dora et cet homme mystérieux.

Ils sont riches, ils sont beaux, ils sont blancs, issus des beaux quartiers, très cultivés et très diplômés, ils sont connus de tous et ont leurs entrées partout.

Elle est pauvre, elle est mate de peau, issue d'un village au nord du pays, elle est illettrée et n'est pas connue de personne.

D'ailleurs, pour eux, elle n'est personne. Et c'est chez eux que Leila la petite bonne va se retrouver, vendue par son père à l'age de onze ans comme un vulgaire objet, une esclave.

Malgré les gifles, les coups, les insultes et les humiliations, Leila estime que son sort est bien plus enviable que si elle était restée chez elle.

Entre amour et haine pour cette famille, Leila vit dans la maison des Farès tout en rêvant de rencontrer l'amour avec lui l'homme qui la sortira de sa condition.

Le petit fonctionnaire Vassia Choumkov, qui jouit de la bonne disposition de son chef de bureau, tombe amoureux, est sur le point de se marier et devient fou « par reconnaissance ». Cet homme un peu bossu, qui craint toujours d'être une charge pour les autres, ressent d'un coup, jusqu'à en être progressivement écrasé, le poids du monde, dans une ville oppressante qui pourrait n'être que le rêve du Dieu sarcastique de l'Ancien Testament.

Une des nouvelles les plus poignantes de Dostoïevski.

Figurez-vous un mari dont la femme, une suicidée qui s’est jetée par la fenêtre il y a quelques heures, gît devant lui sur une table. Il est bouleversé et n’a pas encore eu le temps de rassembler ses pensées. Il marche de pièce en pièce et tente de donner un sens à ce qui vient de se produire."

Dostoïevski lui-même définit ainsi ce conte dont la violence imprécatoire est emblématique de son œuvre. Les interrogations et les tergiversations du mari, ancien officier congédié de l’armée, usurier hypocondriaque, retrouvent ici une force peu commune.

كتاب يوضح مبادئ الفلسفة، ويذكر أن علوم النفس والمنطق والجمال والأخلاق والاجتماع وهي العلوم التي يقبل عليها القراء، ما هي إلا مجرد فروع من أصل واحد وهو علم الفلسفة.

ثم يمضي المؤلف في توضيح معنى ومجال بحث كل علم من علوم الفلسفة بشكل قريب إلى الأذهان مما يجعل هذا الكتاب، بالرغم من صغر حجمه، مقدمة فعلية لكل طالب وباحث في مختلف العلوم المذكورة.

وفي آخره معجم لأشهر الفلاسفة الذين ورد ذكرهم في الكتاب

Marcel Proust a dit :"Il vaut mieux rêver sa vie que la vivre". Moi, j'ai rêvé ma vie et je l'ai vécue, généreusement allaité à des souffrances sans lesquelles je n'aurais jamais été l'homme que je suis. Aussi, ai-je choisi l'allégorie du vivant qu'est cette femme portant autour du cou une "écharpe d'étoiles".

Janine et son époux Marcel voyagent vers les plateaux du sud de l'Algérie. Dans le bus qui les emmènent loin de leur appartement, Janine découvre le désert et sa rugosité minérale. Elle s'interroge sur son mariage, ces vingt ans qui l'unissent à un homme qu'elle n'aime pas mais dont elle ne peut se passer. "Elle suivait Marcel, voilà tout, contente de sentir que quelqu'un avait besoin d'elle. Il ne lui donnait pas d'autre joie que de se savoir nécessaire. [...] Elle savait que Marcel avait besoin d'elle et qu'elle avait besoin de ce besoin." (p. 36) Si Janine est infidèle, elle ne l'est pas auprès d'autres hommes. Elle trompe son époux avec elle-même, heureuse de se retrouver unique et vivante.

Qu'il suive le fil d'Ariane sur les traces du Minotaure pour évoquer Oran et ses alentours, qu'il revisite le mythe de Prométhée à la lumière de la violence du monde moderne, ou qu'il rêve à la beauté d'Hélène et de la Grèce, Albert Camus nous entraîne tout autour de la Méditerranée et de ses légendes.

Un court recueil de textes lyriques et passionnés pour voyager de l'Algérie à la Grèce en passant par la Provence.

Un ingénieur français, en mission au Brésil, est confronté aux superstitions et au mysticisme des indigènes. Mais l'amitié qu'il éprouve pour l'un d'entre eux aura raison de son scepticisme.