

Ils sont riches, ils sont beaux, ils sont blancs, issus des beaux quartiers, très cultivés et très diplômés, ils sont connus de tous et ont leurs entrées partout.
Elle est pauvre, elle est mate de peau, issue d'un village au nord du pays, elle est illettrée et n'est pas connue de personne.
D'ailleurs, pour eux, elle n'est personne. Et c'est chez eux que Leila la petite bonne va se retrouver, vendue par son père à l'age de onze ans comme un vulgaire objet, une esclave.
Malgré les gifles, les coups, les insultes et les humiliations, Leila estime que son sort est bien plus enviable que si elle était restée chez elle.
Entre amour et haine pour cette famille, Leila vit dans la maison des Farès tout en rêvant de rencontrer l'amour avec lui l'homme qui la sortira de sa condition.