Figurez-vous un mari dont la femme, une suicidée qui s’est jetée par la fenêtre il y a quelques heures, gît devant lui sur une table. Il est bouleversé et n’a pas encore eu le temps de rassembler ses pensées. Il marche de pièce en pièce et tente de donner un sens à ce qui vient de se produire."

Dostoïevski lui-même définit ainsi ce conte dont la violence imprécatoire est emblématique de son œuvre. Les interrogations et les tergiversations du mari, ancien officier congédié de l’armée, usurier hypocondriaque, retrouvent ici une force peu commune.

كتاب يوضح مبادئ الفلسفة، ويذكر أن علوم النفس والمنطق والجمال والأخلاق والاجتماع وهي العلوم التي يقبل عليها القراء، ما هي إلا مجرد فروع من أصل واحد وهو علم الفلسفة.

ثم يمضي المؤلف في توضيح معنى ومجال بحث كل علم من علوم الفلسفة بشكل قريب إلى الأذهان مما يجعل هذا الكتاب، بالرغم من صغر حجمه، مقدمة فعلية لكل طالب وباحث في مختلف العلوم المذكورة.

وفي آخره معجم لأشهر الفلاسفة الذين ورد ذكرهم في الكتاب

في هذه الرواية يتقصّى صلاح البرڤاوي سيرة الهادي بازينة، رجلٌ بلا وجهٍ وبلا ملامحٍ، قد يعترضك هنا أو هناك فلا تلقي إليه بالاً، رجل من الهامش البعيد، ذلك الهامش الذي يتأفّف المركز من وجوده بل يتعامل مع سيرته تعاملهُ مع ملخصات الحوادث، بيد أنّ هذا البطل الملقى عند الحافة، هذا الهاربُ من ذاكرة ريفية معطوبة وتاريخٍ جماعيّ محشورٍ داخل الكبت، لا يلبث أن يقشّر كلّ مساحيقنا ويضعنا أمام حقيقتنا العارية، عندما يعرضُ علينا كلّ ما حاولنا طمسهُ في ارتقائنا نحو شريعة اللا ذاكرة.

Marcel Proust a dit :"Il vaut mieux rêver sa vie que la vivre". Moi, j'ai rêvé ma vie et je l'ai vécue, généreusement allaité à des souffrances sans lesquelles je n'aurais jamais été l'homme que je suis. Aussi, ai-je choisi l'allégorie du vivant qu'est cette femme portant autour du cou une "écharpe d'étoiles".

Janine et son époux Marcel voyagent vers les plateaux du sud de l'Algérie. Dans le bus qui les emmènent loin de leur appartement, Janine découvre le désert et sa rugosité minérale. Elle s'interroge sur son mariage, ces vingt ans qui l'unissent à un homme qu'elle n'aime pas mais dont elle ne peut se passer. "Elle suivait Marcel, voilà tout, contente de sentir que quelqu'un avait besoin d'elle. Il ne lui donnait pas d'autre joie que de se savoir nécessaire. [...] Elle savait que Marcel avait besoin d'elle et qu'elle avait besoin de ce besoin." (p. 36) Si Janine est infidèle, elle ne l'est pas auprès d'autres hommes. Elle trompe son époux avec elle-même, heureuse de se retrouver unique et vivante.

Qu'il suive le fil d'Ariane sur les traces du Minotaure pour évoquer Oran et ses alentours, qu'il revisite le mythe de Prométhée à la lumière de la violence du monde moderne, ou qu'il rêve à la beauté d'Hélène et de la Grèce, Albert Camus nous entraîne tout autour de la Méditerranée et de ses légendes.

Un court recueil de textes lyriques et passionnés pour voyager de l'Algérie à la Grèce en passant par la Provence.

Un ingénieur français, en mission au Brésil, est confronté aux superstitions et au mysticisme des indigènes. Mais l'amitié qu'il éprouve pour l'un d'entre eux aura raison de son scepticisme.

لحظات ضحكت فيها كثيرا، وأخرى حزنت، مواقف استوقفتني وأخرى أصابتني بالاستهجان والغثيان، صفحات عسيرة الهضم مع شخوص لازالت بيننا، تعيش وتتحرك، بل ومنها من برز خلال العشرية الاخيرة وكان فاعلا في الساحة السياسية والحقوقية.

لقد ضحك الحوت، ضحك بن بريك بسخرية مريرة من نفسه ومنا، من ملهاة السياسيين والنخب والبلدية والحقوقيين والاعلاميين وتجار الكلمة والفكرة، سخر من كرنفال الحياة نفسها.

... لم يبق من اليهود في المدينة العتيقة بسوسة، بعد خروج إيريلا وموسى منها، سوى يعقوب الأحمر. كان يخرج كل صباح من مسكنه، ويطوف حول حوانيت اليهود المغلقة، وأحيانا يبدأ في قرع باب بيت المالح، وينادي بصوت عال : شانا توفا...

شانا توفا ..

وفي الليل، يفتح الحانوت الذي كان يسكنه رابط الأسد، ويشعل شمعة يثبتها في إحدى زواياه، ثم يعود إلى مسكنه، فيشعل الشموع، ويبدأ في تلاوة التوراة. كل من يمرّ أمام مسكنه آخر الليل، كان

رحي

يسمع صوت ترتيله الذي يشبه أزيز ماكنة الجليز، ثم بدأ الصوت يتبدل إلى زئير يثير الرعب في نفوس الذين يسمعونه. حتى أن سكان المدينة العتيقة أصبحوا يتحدثون عن أسد يعيش في الحانوت الذي يسكنه يعقوب اليهودي، هكذا كان عرب المدينة العتيقة يسمونه، ثم انقطع صوت الزئير، وأصبح جيران الأحمر يشمون رائحة لحم متعفن تخرج من الحانوت الذي يسكنه...».

سفیان رجب

Dans les deux premiers volumes du triptyque des Califes maudits, Hela Ouardi nous avait fait revivre l’élection mouvementée du premier calife, Abû Bakr, et sa guerre totale contre les tribus arabes révoltées, suite de combats qu’il avait habilement qualifiés de « guerres d’apostasie ». Ce troisième et dernier volume nous plonge dans une véritable enquête policière, où se mêlent tout autant le politique et le religieux : le deuxième calife, ‘Umar, est assassiné en pleine mosquée, devant des dizaines de témoins, mais personne n’a rien vu ! L’assassin, un esclave perse, s’est, dit-on, donné la mort sitôt capturé, ou peut-être a-t-on voulu le faire taire ?

Hajer, une jeune tunisienne étudiante en philosophie poursuit une psychanalyse avec le docteur H. Emportée dans l'euphorie de la Révolution , elle arrête son analyse et décide de se rapprocher des siens . Trois ans plus tard , elle revient vers son analyste et souhaite comprendre ce qui s'était passé . Au cours d'une nuit , les réminiscences d'une liaison vertigineuse accaparent son esprit. Se déploie alors le récit poignant de la chute d'une femme dans les rets d'une relation où elle va s'abandonner jusqu'à en perdre l'équilibre. Les scènes se succèdent et tracent le fil d'une relation tumultueuse avec un homme, avec elle-même , avec sa féminité et son féminisme.