

Tout plaquer, larguer les amarres, « prendre un aller simple pour ailleurs ». On en a rêvé, Marie l'a fait. C'est même ce qu'elle offre à son mari comme cadeau d'anniversaire, cruel mais mérité. Dans Le premier jour du reste de ma vie, Virginie Grimaldi s'attaque à l'épineux sujet de la crise féminine de la quarantaine avec un punch réjouissant. On n'oublie pas de sitôt ces trois femmes, enfin seules sur la mer, qui nous entraînent dans un tourbillon d'émotions en faisant fuser les bons mots.